Réveil
C'est le printemps et je nous souhaite de nous bouger trèèèèès vite et fort pour que nos rêves de démocratie et d'accueil de toutes les différences se réalisent. Ne pas se laisser manger par l'inquiétude. Et continuer d'oeuvrer à décoloniser les imaginaires, à créer de nouvelles collaborations, à chérir nos amitiés.
Plonger dans mes contes et emmener les publics avec moi me donne et me garde l'espoir. L'accueil de mes dragonnes lors du festival Contes en Maison en Seine-et-Marne m'a fait chaud au coeur. Mes retrouvailles avec les Dimanches du Conte de Bruxelles - que nous avions créés en 2009, en y jouant 'créatures', fut très fort en émotions.
Ces temps-ci, avec Roxane Ca'Zorzi, nous continuons de rencontrer nos "Dames de Brocéliande". On s'est dit qu'on nommerait notre duo "Les demoiselles dans le lac", comme pour entremêler les demoiselles de Rochefort hautes en couleurs avec les lacs brumeux de Petite et Grande Bretagne. On est impatientes de partager cette histoire à 2 voix avec les publics. Parce que c'est nouveau. Et aussi parce qu'on y parle d'un âge d'or.
Alors, haut les coeurs !
Photo prise par Roxane Ca'Zorzi lors de notre résidence au Centre de l'Imaginaire Arthurien à Brocéliande
The forest
I'm going to the trees
and the night
or the sunset.
So far away
and not close
- nevermore never nevermore,
close to your
town, complications, unability
- I'm sorry
sorry for you -
your unability to be
here with me.
And not only
only with yourself.
I'm going to the green
in my surroundings
or far away.
But the wind
soft or strong
everafter and always
able to clean
my mad spirit.
And the woods
into the wild
always, definitely always
secure for me.
Because I'm
not alone, never
alone with sounds
and atmosphere and
perfumes and skins
of the forest.
Julie Boitte| 08/03/2025 | inopinément en anglais lors d'un atelier d'écriture queer à Bxl